Olivier d'Avignon, des Lions de Guerre
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Le chevalier Olivier d'Avignon - Le Chevalier Michel de Montazel

Lions de Guerre

Le chevalier Olivier d'Avignon



Né en l’an de grâce 1352 dans les basses routes de la vallée d’Aoste, Oliviero di Challant, est le deuxième fils d’Aimone II. Il grandit bien à l’abri du besoin dans le somptueux château de Fenis.

En ce temps, les nobles du val d’Aoste ont prêté serment à la Maison de Savoie. Le commerce prospère à l’abri des conflits qui agitent l’Europe occidentale. On ouï les récits de batailles racontés par les troubadours durant leurs fresques musicales, narrant les batailles du Royaume de France contre l’anglois. Cependant Aimone II n’est pas un combattant né, il fait partit de la caste des nobles qui se concentre sur la gestion économique de leurs terres et le commerce. Son frère ainé, Vincenzo, honora du mieux qu’il put son père en suivant sa voie, délaissé, Oliviero eu le cœur navré et resta en retrait des autres, solitaire.

Ainsi, après avoir vécu son huitième hiver, Oliviero est envoyé sous la tutelle du Duc Armand de Beaucaire dans le Comtat Venaissin. Le Duc est réputé pour un homme vil et sournois et beaucoup de gens du château et proche de la famille s’interrogèrent sur les raisons d’un tels choix. Voyant sa nature trop poussé à la violence, Aimone II joue une carte risqué … il escompte qu’après être devenu escuyer du Duc, Oliviero comprendrais pourquoi lui-même n’est que peu attiré par la guerre.

A ses premiers mois sous la tutelle du duc, Olivier, comme il fut ainsi nommé en français, découvrit le vrai sens du mot « seul », le duc le délaissant sans vergogne. Il consent néanmoins au bout d’un temps à le faire éduquer au maniement des armes. Son maître d’armes, Geoffroy, est un ancien sergent d’armes d’une forteresse au nord d’ici qu’on nommait Mornas. Olivier est assez doué avec les armes et apprend rapidement, il ne prit que peu de temps pour surpasser les autres élèves de son âge.

Malgré sa nature guerrière, le jeune homme se plait à manier l'art des mots du bout de sa plume, il s'amusait tout autant à clamer ses tirades lors des banquets. On raconte même que de façon plus provocatrice, il jonglait avec les rimes lors des échanges belliqueux, alternant les coups d'épées et les joutes verbales.

Devenu Ecuyer au service du Duc, il le suivi dans ses voyages et combats. Il dut cependant contenir son impatience d’aller en démordre, obéissant à son précepteur. En effet, bien que d’origine Italienne, Olivier se fondaient à merveille dans la noblesse française, impétueuse, fière …

Il n’entretient alors que peu de correspondance avec sa famille, gardant une certaine rancœur envers eux. Il est même alors lors d’un banquet jusqu’à juger à leurs propos, les qualifiants de couardise. Acte pour lequel il fut lourdement réprimandé par son chevalier, et ce fait en public. Olivier eut tellement de mal à réfréner son courroux qu’il n’aborda plus jamais le sujet de ses progéniteurs, et il esquivait avec adresse dès que la discussion tournait dans ce sens.

A Avignon, en l’an de Grâce 1371. Le Pape Grégoire XI autorisa qu’un grand tournoi y tienne place. Avec l’autorisation du Duc, Olivier di Challant eu l’autorisation d’en être. Plusieurs grand seigneurs y participèrent, certains venant du Comté de Savoie, d’autre de Vienne et de Naples, et seulement quelques uns du Royaume de France.

Sous le terrible soleil du mois d’Août, Olivier di Challant combattit avec Ardeur, gagnant ses premiers combats à l’épée. Il se remarqua notamment lors du combat contre un jeune chevalier de Naples qu’il écrasa si promptement à la masse que même les seigneurs les plus expérimentés émirent quelques étonnements. Olivier di Challant ne gagna pas le tournoi, mais sa fougue et son adresse au combat furent remarquée par son tuteur, qui décida dans l’euphorie du Tournoi, qu’il était enfin prêt à devenir chevalier. C’est ainsi, que le cinquième jour d’août, Olivier di Challant fut sacré Chevalier au sein même du Palais des Papes d’Avignon, dans l’éclatante chapelle Saint Martial siégeant au deuxième étage de la tour Saint Jean. Il choisi dès lors de délaisser son héritage Di Challant en adoptant le patronyme d’Avignon en hommage à la ville où il reçut son adoubement.

N’aspirant pas à retourner dans sa contrée natale, Olivier d’Avignon se mis au service du chevalier Bertrand Mondit, défenseur de la cité, et chevaucha de nombreuse fois à ses côtés. Eprit de justice, il monta une véritable croisade sainte contre les compagnies de routiers qui saccage tout le Comtat Venaissin, pillant et violant à profusion.

C’est ainsi qu’il gagna de nombreuse richesses, comme les deux juments et l’étalon, que le seigneur d’Orange lui offrit après avoir sauvé celui-ci d’un embuscade tendu par une vingtaine de coquinsQ. Le jeune chevalier les arraisonna de coups lorsqu’il les surprit en plein larcin non loin de la cité. Olivier prit alors l’étalon comme son cheval de guerre et le nomma Jupiter. Il se prit d’une réelle affection pour ce cheval qui avait un des caractères les plus exécrables qu’il soit à ses moments.

En l’an 1378, Olivier d’Avignon reçu une proposition de mariage du Comte de Foix, avec comme dot d’importantes terres situé entre la ville de Toulouse et son propre château. Il pénétra dans le hall ou séjournais sa promise tel un conquérant, plus intéressé par l’effet de puissance qu’il allait donner à sa future famille que de découvrir qui allais être vraiment épouse. Il avança, fièrement, en regardant à peine les personnes présentes dans l’assemblée … jusqu’au moment où il posa les yeux sur la personne assise à la droite du Duc, les trais fin, les mains douces, un regard vif perçant à travers ses magnifiques yeux d’émeraude, une longue chevelure blonde angélique soigneusement entremêlés dans sa coiffe parfaitement ajusté. Olivier resta alors de marbre et oublia quelques instants son entrée théâtrale … d’une façon si ridicule qu’il éveilla plusieurs sourires. Son mariage fut somptueux, au sein même du château de Foix.

Et malgré son attitude très indépendante, sa soif de combat et de renommée, le sire d’Avignon fut un époux tendre et affectueux avec son épouse lors de ses séjours à son domaine. Séjours qui étaient cependant très succin au cours de la belle saison.

Nous sommes aujourd’hui en l’an de grâce 1380, notre bon roi Charles V dirige le Royaume de France, pour lequel messire d’Avignon a prêté allégeance et, aucun incursion anglaise n’étant signalé, celui-ci se lança sur les routes de France afin de se rentre à un autre tournoi…