Jean de Mireval, des Lions de Guerre
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Lions de Guerre

Chevalier Jean de Mireval



Decus meum dux meus
(L’honneur est mon guide)

Taillé de sable et d’azur au faucon d’argent

Jean de Mireval naquit en l’an de grâce 1351 dans le fief de son père, le comte Pierre de Mireval. Sa mère périt en couche lors de sa naissance, ce qui ne fit qu’ajouter aux malheurs de la lignée, après la disparition du premier né en 1348, emporté par la peste.

Ceux-ci étaient loin d’être terminés, car c’est lors de la petite enfance de Jean que la chevauchée d’Edouard de Woodstock ravagea les terres des Mireval, ne laissant qu’un sillage de sang et de ruines derrière elle : Mireval, Castelnaudary, Fendeille et les autres villages de moindre importance qui composaient le fief des Mireval n’étaient désormais plus qu’un tas de décombres fumants. Fort heureusement les troupes du Prince Noir étaient pressées d’atteindre Carcassonne pour lui faire subir le même sort, et ne mirent pas le siège devant le Château des Mireval. Le jeune Jean garde un souvenir horrifié de cette période, qui c’est changé au fil des années en une féroce haine à l’égard des "godons".

Fort heureusement les années qui suivirent furent plus heureuses, comme si la famille avait déjà eu son lot de malheurs : Pierre de Mireval fut parmi les rares à échapper au désastre de Poitier l’année suivante, et il mit son énergie au service de la reconstruction de son domaine. Ami de longue date du vieux poète Arnaut Vidal, qui séjournait régulièrement au château, il remit entre ses mains une partie de l’éducation de son fils. C’est ainsi que Jean découvrit des récits épiques de preux chevaliers, âmes intrépides triomphant du mal et des épreuves les plus terribles, qui parsemaient les poèmes et les romances de Vidal. Ces contes vont le marquer profondément, et développer en lui un sens aigu de l’honneur sa vie durant.

Il fut formé aux armes, à l’équitation et au métier d’écuyer au service d’un jeune chevalier, Damien de Monjoir avec lequel il développa une solide amitié.

[…] En juillet 1370, une armée dirigée par le duc d’Anjou et Du Guesclin arrivèrent à Toulouse dans le but de reprendre des fiefs aux mains de l’anglois et des routiers. Le seigneur de Monjoir et son écuyer participèrent activement à la prise de Moissac, puis de Sarlat et Lalinde en Dordogne. C’est à la suite de ces combats que Jean de Mireval fut adoubé, avec d’autres écuyers s’étant distingués, en présence du duc et du connétable de France.

Les années qui suivirent furent une succession de prises dans le Languedoc de villages et de places fortes aux mains de l’anglois et de ses agents, auxquelles Jean participa avec force bravoure. Son père le rappela en 1376, car de plus en plus de bandes de routiers livrées à elles-mêmes pillaient sans vergogne le pays. Dès lors Jean tenta de préserver les terres de son père contre leurs déprédations. Il se montra sans pitié contre ceux qu’il considérait comme des assassins et des traîtres faisant le jeu des godons…