Chevalier du Moyen-âge
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Le chevalier au Moyen-âge

Le chevalier du Moyen-âge cristallise beaucoup de nos fantasmes médiévaux. Entre mythe et réalité, découvrez avec la compagnie médiévale les lions de guerre toute l'évolution du chevalier du moyen-âge en France à travers les siècles.

Chevalier du Moyen-âge : l'étymologie

L’origine du mot chevalier ne date pas du Moyen-âge mais est romaine.

Caballarius est formé de caballus (" cheval ") + -ier, suffixe formant les noms de métiers. Caballarius signifie donc "celui qui s'occupe des chevaux".

Le mot chevalier au Moyen-âge a peu à peu glissé pour devenir un titre de noblesse à part entière aux alentours du 13ème siècle. Le sens médiéval du mot chevalier a évolué au cours du Moyen-âge. Il a pris en français moderne la définition du chevalier tel qu'il était à la fin du Moyen-âge.

NB : Le mot chevalier dans les textes médiévaux était confondu avec ceux de Miles puis de Nobiles.

Chevalier moyen-Âge
Chevaliers de la moitié du XIVe siècle

Chevalier du Moyen-âge en l'an mil

Notre connaissance du chevalier du Moyen-âge de l'an mil doit beaucoup au site archéologique de Colletière. Là, sur les rives du Lac Paladru, entre Lyon et Grenoble, s'est établie autour de l'an 1000 une communauté de chevaliers paysans.

A l'an Mil, le chevalier du Moyen-âge n'a pas encore la dimension que nous lui donnons aujourd'hui dans nos représentations. Ainsi, la communauté de paysans chevaliers du Moyen-âge a su, à Colletière, recréer une communauté à l'économie autarcique. Le statut de chevalier n'est pas affirmé, il est ici pris dans une acception large : le chevalier est celui qui prend les armes pour défendre la communauté.

Sont aussi considérés comme chevaliers au Moyen-âge de l'an Mil les hommes de guerre, plus spécifiquement à cheval, armés par un féodal qui s'attache leurs services.

Chevalier au 13ème siècle : naissance de la chevalerie

Peu à peu, le petit chevalier du Moyen-âge décline, ruinée par la dévalorisation progressive. Le prix de l'équipement augmente avec sa qualité. La concurrence des villes nuit aussi aux chevaliers du Moyen-âge, et les milices urbaines se révèlent de plus en plus comme une force militaire qui compte (cf Bataille De Bouvines, 1214).

Le modèle particulier du Chevalier occitan, avec des spécificités comme la co-gestion des seigneuries, souffrira énormément de la Croisade Albigeoise.

Chevalier du Moyen-âge : l'idéal chevaleresque

Le chevalier du Moyen-âge en France est menacé :

les progrès militaires ont décridibilisé les chevaliers du Moyen-âge Français : Les milices bourgeoises de Flandres à Courtrai, les troupes anglaises à Crecy, Poitiers, Azincourt, ont été autant d'exemples éclatants des limites du chevalier français.

En réponse à ces crises, les chevaliers français du Moyen-âge se cristallisent autour de leurs valeurs, nourris par les idéaux de la chevalerie, les romans du cycle Arthurien, le faste des tournois

Chevalier du Moyen-âge : François Premier ou le sursaut

L'ultime sursaut de la chevalerie date de François Premier, où les derniers chevaliers participent avec panache aux campagnes militaires d'Italie. Des victoires sans lendemain qui ont gravé dans l'éternité de l'Histoire le nom de grands combattants tel le chevalier Bayard.


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