La bataille des cornes de Hattin
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Bataille des cornes de Hattin en 1099

La bataille des Cornes de Hattin précipite la chute des Etats Latins, inexorablement grignotées par les forces musulmanes depuis de nombreuses années.

La compagnie médiévale des lions de guerre vous invite à découvrir cet épisode sanglant des croisades au moyen-âge, le 4 Juillet 1187.

Vers la Bataille des cornes de Hattin au moyen-âge

Le roi Baudouin IV avait réussi à restaurer la prospérité du Royaume de Jérusalem. Son courage et son sens aigu de la politique avait permis d'éviter une guerre totale contre Saladin, une trève ayant été signée entre les deux royaumes.

Mais atteint de la lèpre dès son plus jenue âge, Baudouin IV meurt jeune, suivi de peu par son héritier Baudouin V de Montferrat, gamin fragile qui décède à sept ans. La couronne est remise à l'époux de la reine Sybille, Guy de Lusignan, réputé pour sa stupidité.

Les méfaits de Renaud de Châtillon conjugués à ceux de Gérard de Ridefort, et associés à la stupidité du roi Guy de Lusignan, commandent la guerre.

La Bataille de Hattin, piège de Saladin

La bataille des cornes de Hattin est un piège imaginé par Saladin. Pour contraindre les francs à une bataille frontale, il fait assiéger la cité médiévale de Tibériade, où est réfugiée l'épouse de Raymond de Tripoli, puissant baron et grand chevalier de ce moyen-âge des Croisades.

Raymond de Tripoli, qui a le plus à perdre pourtant, souhaite jouer la carte de la prudence. Il redoute que l'armée franque se retrouvre trop affaiblie par une traversée difficile au coeur d'une route de la soif, et se fasse massacrer par les francs. Il ne parvient pas à contrer une conjuragtion des imbéciles : un roi stupide, un grand-maître de l'ordre forcené, et un chevalier brigand haineux.

La Bataille de Hattin, l'armée outragée

L'armée médiévale croisée se met en route le 1er juillet. Les troupes et les hommes souffrent de la chaleur et les réserves d'eau sont vite épuisées : Saladin avait fait combler les puits et empoisonner les trous d'eau. Harcelés par des cavaliers musulamns, l'armée croisée est ralentie : elle se retrouve contrainte de tenter de rejoindre le village de Hattin, à la recherche d'un piont d'eau potable.

Mais Saladin devine le projet et barre la route à l'armée médiévale de Guy de Lusignan. À la nuit tombée, les Francs sont obligés de bivouaquer sans aucun point d'eau. Ils sont harcelés par les éclaireurs ennemis et doivent veiller pour la troisième nuit consécutive.

La bataille médiévale de Hattin s'engage

Au matin du 4 juillet, Saladin positionne ses troupes afin de bloquer toute tentative de sortie, et fait mettre le feu aux broussailles. Le vent pousse la fumée et le feu vers les Croisés. Sans eau pour se rafraîchir et bardés de cotets de mailles les croisés du moyen-âge étouffent. Avec l'énergie du désespoir, ils menent cependant des combats héroïques pour tenter de percer les lignes ennemies et de gagner les rives du lac de Tibériade.

Peu à peu, les Francs sont repoussés et contraints de se rassembler sur une élévation appelée les Cornes de Hattin, un piton basaltique dominant la plaine voisine. Raymond de Tripoli réussit à se créer une sortie vers Séphorie en emmenant avec lui le fils du prince d'Antioche, ses chevaliers et quelques barons syriens. Quelques détachements réussissent également à s'enfuir vers Tyr.

Le reste des forces défendent avec vaillance leur position élevée sur les Cornes de Hattin. La chute de la tente royale symbolise la défaite du Royaume de Jérusalem, qui laisse dans le sable et la poussière la fine fleur de sa chevalerie.

Conséquences de la bataille de Hattin

Le Royaume de Jérusalem avait mobilisé pour cette bataille qui se voulait décisive tous ses effectifs. La Bataille perdue, les places-fortes franques se retrouvent exangues d'hommes, elles n'ont plus la force de résister aux armées musulmanes. La relique de la Vraie Croix a été enlevée aux Croisés, générant un sentiment d'abattement.

La reconquête opérée par Saladin prive chaque jour les francs de nouvelles forteresses ou opulentes cités. Le 2 octobre 1187, Jérusalem tombe à son tour.


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