Damien de Montjoir, des Lions de Guerre
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Lions de Guerre

Damien de Montjoir



Né en l'an de grâce 1353 en Normandie et fils du comte Philippe de Falaise, je fus élevé uniquement par ma mère. Je passais peu de temps près de mon père qui, en plus de guerroyer, participait avec passion aux joutes et aux tournois. Il était sous les ordres du duc de Normandie Charles I, dans une lance de cavalerie.

Depuis mon très jeune âge, on m'enseigna l'art de manier l'épée ainsi que les codes d'honneur dans la cavalerie. En dehors de mes entraînements, je passais mon temps libre à aider mon père pendant les joutes ainsi qu'à m'occuper des chevaux. Le combat contre les Anglois était une tradition familiale, chacun d'entre nous devait y faire face. Voici comment ce jour est arrivé.

Après plusieurs années d'un apprentissage consciencieux et ardu, je me suis très vite retrouvé sur les champs de bataille pour entretenir les équipements et soigner les chevaux. Après avoir participé à la bataille de Cocherel, Charles V fut sacré Roi de France grâce à une victoire triomphante. En septembre 1369, une petite lance de cavaliers normands commandée par le comte Philippe de Falaise vint soutenir les forces franco-bretonnes contre les assaillants anglais. Les combats persistaient et les pertes se comptaient par centaines. Devant les ravages de la bataille, je me mis à chercher mon père parmi les soldats. Ne trouvant aucune trace de lui, je fuis vers les bois en attendant le moment opportun pour finaliser mon but.

Tout en marchant dans un mélange de boue et de tripes, je le vis gisant au sol. Mes yeux se remplirent de larmes ; puis pris d'un vertige, je tombai au sol. Après avoir repris connaissance, je ramassai sa bannière et son bouclier pour les ramener auprès de ma mère. Je marchai pendant plusieurs semaines en direction du domaine familial en évitant patrouilles anglaises et autres mercenaires. En chemin, un villageois m?ordonna de fuir la région. Une troupe anglaise recherchait activement des soldats ou seigneurs afin de les capturer et d'en obtenir, par la suite, une rançon. Etant déterminé, je rentrai chez moi pour informer du décès de mon père. La triste nouvelle annoncée, ma mère décida de me donner les armes et l'armure qui me revenaient de droit.

Rendant visite à mon oncle le comte de Rouen, il me fit chevalier pour honorer le blason familial. Une fois la cérémonie terminée, celui-ci m'invoqua le désir de venger son frère. Je l'écoutais et partis vers le sud de la France, où les combats contre l'envahisseur étaient encore plus difficiles. Manquant d'argent, je décidai alors de concourir à des tournois.

Arrivant sur les terres de Tolosa, j?aperçus un jeune homme qui s'acharnait sur un soldat anglais légèrement imbibé. Reconnaissant sa bravoure, je le pris sous mon aile. Il se nommait Jean. Il était très habile et se fut avec facilité que je lui appris les maniements de l'épée. Après quelques victoires en tournois et aux combats, je m'installai sur les terres de Montjoir.

C'est donc grâce à mes luttes acharnées face aux anglais ainsi qu'à mon dévouement pour le royaume de France, que je me suis fait connaître sous le nom de Damien de Montjoir.